Fouille choc : trois couteaux dans un sac d’un CE2 pour “tuer la maîtresse” avec deux camarades

Une découverte inquiétante lors d’une fouille de cartable

Le lundi 23 juin 2025, à l’école élémentaire Jules‑Ferry de Vendôme (Loir‑et‑Cher), l’équipe éducative a procédé à une fouille inopinée des cartables des élèves. Dans celui d’un garçon de CE2, âgé d’environ 8 ans, ont été retrouvés trois couteaux de table à bout rond, bien visibles au fond du sac.

Une confession alarmante et concertée

Lorsqu’il est interrogé, l’enfant confie avoir “planifié avec deux camarades de tuer leur maîtresse”. Ce plan macabre, évoqué aussi par les deux copains, révèle une préméditation collective aussi surprenante qu’inquiétante dans un établissement primaire.

Réaction immédiate des familles et autorités

Les parents des trois enfants ont été convoqués en urgence. Les couteaux, objets personnels de l’un des garçons, ont été remis à sa famille. Le directeur de l’école précise qu’aucune plainte n’a encore été déposée, mais que le corps enseignant se réserve la possibilité d’engager des poursuites.

Le procureur de Blois explique qu’en l’absence de passage à l’acte concret, aucune poursuite pénale n’est envisagée pour l’instant, évoquant leur très jeune âge. Néanmoins, il a ordonné une évaluation sociale par les services de protection de l’enfance du département.

Contexte national : contrôles renforcés dans les établissements

Depuis mars dernier, des fouilles aléatoires sont menées dans de nombreuses écoles après une rixe mortelle devant un lycée en Essonne. Depuis le 10 juin, suite au meurtre d’une assistante d’éducation en Haute‑Marne, ces contrôles ont été intensifiés. Les ministères de l’Éducation et de l’Intérieur ont appelé à la dissuasion et à des sanctions renforcées près des écoles.

Vers une prise en charge éducative et psychologique

Plutôt qu’une sanction judiciaire, l’accent est mis sur un accompagnement global des enfants, incluant réunions avec les parents, suivis psychologiques et sociaux, pour évaluer les causes de ce projet violent et prévenir toute récidive. L’objectif est aussi de rassurer les autres élèves et enseignants dans un climat déjà marqué par des événements meurtriers récents, notamment en Essonne et Haute-Marne.

Des enseignants au cœur d’un défi éducatif sensible

Cet incident souligne que l’école, au-delà d’un lieu d’apprentissage, doit aussi gérer la sécurité, l’écoute et l’accompagnement psychologique. Les enseignants se retrouvent en première ligne pour repérer des comportements anormaux et déclencher les mobilisations nécessaires.

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