🌟 Version premium sans pub
Syndicats et Grèves

64 % des enseignants ont pensé à démissionner : salaires, conditions, reconnaissance… tout va mal !

Des chiffres qui témoignent d’un malaise profond

Selon une récente enquête du Snes-FSU publiée le 3 juillet, le moral des enseignants est au plus bas. Parmi les 10 226 professeurs interrogés, 86 % se disent désabusés et 84 % en colère. Le chiffre le plus marquant : 64 % des répondants ont déjà envisagé de quitter le métier ces deux dernières années. Ce chiffre révèle une crise sans précédent dans la profession.

Les salaires, principal facteur de découragement

La moitié des enseignants qui ont pensé à démissionner pointent en priorité les salaires jugés trop faibles. Ce constat revient en boucle dans les témoignages : la rémunération ne suit pas les responsabilités et l’investissement demandés. Cette frustration grandit face à l’absence de réelles mesures de revalorisation ces dernières années. 👉 Un calendrier des payes est disponible pour consultation ici.

Une école publique en pleine dégradation

Pour 46 % des enseignants ayant songé à partir, c’est la dégradation de l’école publique qui pèse le plus. Manque de moyens, classes surchargées, climat scolaire difficile… Autant de difficultés qui compliquent le quotidien et minent la motivation. Les décisions ministérielles jugées déconnectées du terrain sont également citées par 45 % des professeurs interrogés.

D’autres sources de lassitude chez les profs

Le malaise ne s’arrête pas là : 42 % des répondants pointent des problèmes de management, 26 % la difficulté à donner du sens à leur métier, 26 % encore les effectifs trop importants, un climat scolaire dégradé ou un manque de reconnaissance sociale (23 %). L’ensemble de ces facteurs alimente fatigue (91 % se disent épuisés), inquiétude (92 %) et colère.

Une crise reconnue par les syndicats

Face à ces résultats, le Snes-FSU alerte sur « la crise profonde de nos professions » et appelle la ministre de l’Éducation nationale, Elisabeth Borne, à agir. Selon le syndicat, « l’école est au bord de l’effondrement » et il est urgent de prendre la mesure de la situation.

L’enquête, réalisée en ligne du 17 au 30 juin, met en lumière l’ampleur du malaise enseignant et l’urgence d’un véritable changement.

📱 Pour ne rien louper de l'actualité, installez l'application gratuite des professeurs des écoles.

💬 Suivez-nous sur les différents réseaux sociaux en retrouvant nos différentes pages et comptes ! Venez aussi échanger et débattre avec la communauté sur notre forum dédié aux enseignants.

⭐ Si vous appréciez le site faites en quelques secondes un micro don pour soutenir le projet. Vous bénéficierez d'une version du site et de l'application sans publicité. Cela permettra au site de continuer d'exister (frais d'hébergement, frais de l'application, valoriser le travail réalisé etc...), de vous informer et de vous divertir. Faire un micro don maintenant.

2 réflexions sur “64 % des enseignants ont pensé à démissionner : salaires, conditions, reconnaissance… tout va mal !

  • C’est aussi un manque de considération de l’institution qui protège plus les parents que les néo titulaires ou les profs.

    Répondre
    • Tu soulignes un point important : la perception que l’institution protège davantage les parents que les enseignants, notamment les néo-titulaires, renforce le sentiment d’injustice et de manque de reconnaissance. Ce déséquilibre aggrave la démotivation déjà forte liée aux salaires insuffisants, aux conditions difficiles et à la dégradation du climat scolaire. Il est essentiel que l’institution trouve un juste équilibre, valorise réellement les enseignants et améliore leur protection pour restaurer la confiance et la motivation dans le métier. Sans cela, le malaise profond révélé par l’enquête ne pourra que s’accentuer, au risque de fragiliser davantage l’école publique.

      https://www.professeurs-des-ecoles.com/64-des-enseignants-ont-pense-a-demissionner-salaires-conditions-reconnaissance-tout-va-mal/

      Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *