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Nouveauté: à partir de septembre, les directeurs pourront exclure jusqu’à 5 jours un élève de l’école sans en référer à l’inspecteur.

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Septembre 2023 marque un tournant dans le domaine de l’éducation en France, avec l’entrée en vigueur du Décret n° 2023-782 du 16 août 2023. Ce décret confère aux directeurs d’école de nouveaux pouvoirs en matière de discipline et de lutte contre le harcèlement. Désormais, les directeurs ont la possibilité d’exclure temporairement et jusqu’à cinq jours maximum un élève de l’école, sans nécessité de consultation préalable de l’inspecteur de l’éducation nationale. Cet article vise à décortiquer ces nouvelles mesures et à fournir des conseils pratiques pour leur mise en œuvre.

Un Pouvoir Renforcé pour les Directeurs d’École

Avec l’entrée en vigueur du Décret n° 2023-782, les directeurs d’école se voient octroyer une autorité accrue pour gérer les comportements inappropriés au sein de leur établissement. Désormais, ils disposent du droit d’exclure temporairement un élève pour une durée maximale de cinq jours. Cette mesure vise à réagir rapidement et efficacement en cas de comportements perturbateurs, violents ou de harcèlement.

Lutte Contre le Harcèlement Scolaire

Le ministère de l’Éducation nationale a déployé ces nouvelles mesures en particulier dans le cadre de la lutte contre le harcèlement scolaire mais elle s’appliquera à d’autres domaines (élèves perturbateurs, atteinte aux principes de la Laïcité, violences, etc…). En permettant aux directeurs d’agir rapidement pour protéger les élèves victimes de harcèlement, cette mesure vise à créer un environnement scolaire sûr et propice à l’apprentissage.

Procédure d’Exclusion Temporaire

La mise en œuvre de l’exclusion temporaire est soumise à une procédure spécifique :

  • Réunion de l’Équipe Éducative : Avant de prendre une décision d’exclusion temporaire, le directeur doit réunir l’équipe éducative. Cette équipe comprend les personnels concernés au sein de l’école ainsi que la famille de l’élève. Cette étape vise à rassembler les informations pertinentes et à discuter de la situation avant de prendre une décision.
  • Notification aux Parents : Une fois que l’équipe éducative a été consultée, le directeur doit informer les parents de l’élève concerné par écrit de la décision d’exclusion temporaire, en précisant la durée et les motifs de cette mesure.
  • Réintégration : À l’issue de la période d’exclusion, l’élève est réintégré dans l’établissement.
  • Suivi : Si le comportement de l’élève persiste après son retour à l’école, le directeur peut solliciter l’intervention du DASEN (Directeur Académique des Services de l’Éducation Nationale) pour envisager des mesures complémentaires, telles qu’un éventuel changement d’école.

Une Approche Holistique pour le Bien-Être des Élèves

Il est essentiel de garder à l’esprit que l’école joue un rôle plus large en tant que lieu de co-éducation. Plutôt que de considérer l’exclusion comme la seule solution, il est crucial de privilégier une approche holistique. L’école doit servir de plateforme pour la communication ouverte et le dialogue entre les éducateurs et les familles, afin de comprendre les raisons sous-jacentes des comportements inappropriés. Dans certains cas, des interventions éducatives, des plans de soutien individualisés ou même l’implication de professionnels de la santé (psychologue, CMPP, hopital de jour, structures spécialisées, …) peuvent se révéler plus fructueux pour aider les élèves à développer des compétences émotionnelles et sociales positives, favorisant ainsi un environnement d’apprentissage respectueux et bienveillant pour tous.

Le texte officiel

Pour plus de détails sur le Décret n° 2023-782 du 16 août 2023, veuillez consulter le lien suivant : Légifrance – Décret n° 2023-782.

« Art. R. 411-11-1. – Lorsque le comportement intentionnel et répété d’un élève fait peser un risque caractérisé sur la sécurité ou la santé d’un autre élève de l’école, le directeur d’école, après avoir réuni l’équipe éducative, met en œuvre, en associant les parents de l’élève dont le comportement est en cause, toute mesure éducative de nature à faire cesser ce comportement. Le directeur de l’école peut, à titre conservatoire, suspendre l’accès à l’établissement de l’élève dont le comportement est en cause pour une durée maximale de cinq jours.
« Si, malgré la mise en œuvre des mesures mentionnées au premier alinéa, le comportement de l’élève persiste, le directeur académique des services de l’éducation nationale, saisi par le directeur de l’école, peut demander au maire de procéder à la radiation de cet élève de l’école et à son inscription dans une autre école de la commune ou, lorsque les compétences relatives au fonctionnement des écoles publiques ont été transférées à un établissement public de coopération intercommunale, dans une école du territoire de cet établissement. Lorsque la commune ne compte qu’une seule école publique, la radiation de l’élève ne peut intervenir que si le maire d’une autre commune accepte de procéder à son inscription dans une école de cette commune.
« L’élève fait l’objet, dans sa nouvelle école, d’un suivi pédagogique et éducatif renforcé jusqu’à la fin de l’année scolaire en cours.
« Lorsque le directeur d’école saisit le directeur académique des services de l’éducation nationale pour mettre en œuvre la procédure de radiation prévue au deuxième alinéa, il peut, à titre conservatoire, suspendre l’accès de l’école à l’élève pendant la durée de cette procédure.

Conclusion

La rentrée scolaire de septembre 2023 introduit des changements significatifs dans la manière dont les directeurs d’école peuvent gérer les comportements inappropriés et lutter contre le harcèlement. Le Décret n° 2023-782 confère aux directeurs des pouvoirs accrus pour maintenir un environnement d’apprentissage sûr et respectueux. Il incombe à l’ensemble de la communauté éducative, y compris les professeurs, de travailler ensemble pour assurer le bien-être de chaque élève et promouvoir un climat scolaire positif.


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55 réflexions sur “Nouveauté: à partir de septembre, les directeurs pourront exclure jusqu’à 5 jours un élève de l’école sans en référer à l’inspecteur.

  • Bonjour
    Et quand les parents pourront être écoutés quand ils donnent leur avis sur l’enseignant.
    Qui passe la journée avec leurs enfants ?

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    • Quand les patients donneront leur avis sur leur médecin et les clients sur leur plombier. 😂😂

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      • C est déjà le cas pour les médecins sur doctolib vous pouvez noter le retard ect …..

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    • Vue les décrets leur conférant quasiment des pouvoirs de juges dans les salles d’audiences..les dérives risquent d’être terribles pour les enfants et leurs familles au quotidien, c’est déjà le cas pour un certain public habituellement, les dérives vont être hors norme et énormes surtout concernant les enfants avec troubles du comportement (tsa tdah multidys etc ) déjà qu’ils sont stigmatisés ,maltraités ,malmenés isolés souvent exclus pire encore avec les IP qu’ils font contre les enfants et familles qui réclament les droits de leurs enfants alors là ils vont s’en donner à cœur joie dans les écoles ..et vue que souvent l’enfant harcelé est celui qui prend pour les harceleurs. Conseillons à tout les parents de prendre un avocat rapidement pour protéger leurs enfants harcelés et handicapés.

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      • Avocat. C’est pas gratuit, la justice est partout

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    • Les parents doivent dans tous les cas respecter les enseignants .
      Trop de cas où les profs sont agressés voire menacés.
      Les parents peuvent bien sur aussi donner leur avis sur les enseignants.
      L ordre la discipline et le respect mutuel doivent être omniprésents.

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      • Et si les enseignants donnaient leur avis sur les parents ? Ou même les enfants ?

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    • L école a vocation à instruire .
      Pas à éduquer, ce qui est le travail des parents.
      Ne pas confondre également école et garderie .

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      • Olivier Gaudin

        Certes, les premiers éducateurs de l’enfant sont les parents. Mais les enseignants ont bien évidemment aussi un rôle éducatif, même si, avant tout, ils doivent instruire. Ne dit on pas « ministère de l’Education » ? Quand un élève ne respecte pas ses camarades, il se fait reprendre par son professeur qui l’éduque. Enseignant pendant plus de trente ans, j’ai constaté qu’il n’était pas possible de dissocier l’acte d’instruire de celui d’éduquer.

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        • Je suis d’accord pas d’instruction sans éducation. Enfin des directeurs qui auront un peu de « pouvoir » pour palier au manque de solution face au harcèlement ou autre problème de comportement qui nuisent à notre métier, qui nuisent aux enseignants et aux autres élèves souhaitant apprendre dans de bonnes conditions.

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      • Il faut éduquer les parents aussi, les enfants sont le miroir de leur intelligence.

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    • Quand les parents seront inspecteurs pédagogiques.

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    • Administratif

      Et pffffft plus de conseils de discipline perturbateurs avec Parents d’élèves.
      Ah, la bienheureuse pais sociale estivale …

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    • Et quand les enseignants pourront -ils donner leur opinion sur la façon dont sont élevés leurs enfants ?!??😂😖

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    • Boeuf doit être un de ces parents qui donnent raison à leurs enfants. Ce n’ est jamais un plaisir d’ exclure ou de réprimander un élève. D’ ailleurs si les enseignants le font, ce sont souvent parce que les parents n’ éduquent plus leurs enfants.

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    • Alors gardes les toi même tes gosses !!!
      Un enseignant n’a pas de compte à te rendre

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    • Tu portes ton surnom à merveille !!!
      Le problème c’est que des millions de parents sont des boeufs bien Français qui pensent pouvoir noter tout ce que les entourent!! Et ta caissière a Auchan tu lui as mis une note aussi !!!
      Blaireau va !!!

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  • Et ben ça vas être beau avec les enfants autistes et tdah et leurs troubles du comportement du à leurs handicap. Il vas y en avoir encore des discriminations maltraitances IP et j’en passe encore et des meilleures ..encore un texte à vomir même pas réfléchis pour éviter leclusion systématique des enfants handicapés. Quel honte

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    • Quoi c’est une blague
      Au contraire ils pourront être diagnostiqué enfin plus rapidement aides et soignés
      Lorsque vous êtes parents d’un enfant avec un handicap il vous faut de l’aide
      Et je ne crois pas que ceux soient ces enfants qui vont être sitgmatises
      Mais les petites racailles qui poussent au suicide des enfants de 11 ans
      Et si les parents ne savent pas que leur enfant souffre d’un IP TDAH ou autres c’est qu’il y a vraiment un problème dans l’éducation de celui ci
      Non enfin une bonne décision

      Répondre
      • Pas trop tôt ! enfin une bonne décision pour éviter et mettre fin plus rapidement au harcèlement scolaire et éviter d autres suicides qui auraient pu sans doute être évités.

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      • NADINE HAGNERE

        On voit bien monsieur que vous ne savez pas de quoi vous parlez. J ai un enfant hyperactif. Il a suivi un traitement pendant toute sa scolarité et a été pris en charge par un psychologue, une ergothérapeute, une éducatrice spécialisée et une orthophoniste et un Sessad. Cela n a pas empêché que ce soit toujours lui qui soit puni même quand il n était pas concerné.
        C est loin d être facile pour lui et pour nous. Par contre ça l est beaucoup plus pour un professeur de le cataloguer de sale gosse. Non monsieur cette proposition de loi n est pas une bonne chose.

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      • Tout à fait car « souvent » un enfant « harceleur » à un trouble du comportement à l’extérieur que les parents ne voient pas toujours chez eux là où en « activité  » il passe le moins de temps !

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        • Les parents se lave peut-être les dents mais se voile la face pour ne pas contrarier leur chéri. Ils ont toujours raison c est le prof qui ne comprend rien. C’est vrai il ne sont pas cool quand ils disent aux parents faudrait surveiller d’avantage votre enfant avec son portable . De quoi il se mêle celui là ? C est la vie privée de mon chéri ? N’est ce pas ?

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    • NADINE HAGNERE

      Je suis bien d accord avec vous. On propose une loi pour exclure un enfant. Mais que font ils quand c est le professeur qui est imbuvable avec un enfant?

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      • Cela dépend,
        Si l’élève est irrespectueux envers son professeur et ses camarades,
        Si l’élève exerce le harcèlement envers un ou plusieurs camarades
        Si l’élève refuse d,accomplir son travail
        Si l’élève par son comportement empêche le bon déroulement des séances de cours.
        Dans ce cas il faut féliciter ce professeur pour avoir ses responsabilités, sinon en 39 ans de carrière je n’ai pas rencontré un prof imbuvable pour reprendre votre adjectif pour un élève sans aucune raison.
        Personnellement je vois pas comment être buvable avec un élève qui m’empêche de faire mon travail.

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    • Aïe aïe aïe!
      Ce que je lis là m’attriste et me met profondément en colère.
      Il ne faut pas tout mélanger !
      On parle ici de stigmatisation et c’est exactement ce que vous faites avec les enseignants.
      Vous évoquez des cas isolés.
      Il semblerait que vous n’ayez pas conscience de tout ce que l’on peut faire et mettre en place pour les enfants ayant des besoins particuliers avec ou sans enseignant spécialisé.
      Et attention, bien que cela puisse parfois être compliqué pour nous aussi, on le fait avec plaisir parce que nous agissons dans l’intérêt des enfants.
      Et loin de moi l’idée de mettre de côté un élève ayant des besoins particuliers.
      Notre rôle est aussi d’y répondre.
      Nous avons une marge de manoeuvre bien faible pour agir contre le harcèlement scolaire.
      Alors que des mesures soient prises en ce sens, c’est plutôt bien.
      Nous savons faire la part des choses et nous sommes formés à cela.
      Alors, s’il vous plaît, cessez d’incriminer et de blâmer les enseignants qui font de leur mieux pour accompagner vos enfants bien qu’il y ait certainement des exceptions, je n’en disconviens pas.

      Répondre
    • Chouette hulotte

      Oui et le travail de rattrapage pour les cours d’orthographe manqués 😁😁😁😜

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    • Oui bien sûr !! Un professeur doit aussi être formé en psychiatrie pendant des années tout ça pour répondre aux exigences d’un élève perdue dans la masse alors qu’il y a justement des sections spécialisées pour ça !!!
      Parents français vous êtes à vomir !! Demerdez vous avec vos gamins !!

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  • Je suis enseignante. J’ai été directrice. Les enfants dont il sera question sont ceux qui sont ingérables. Qui violentent leurs camarades voire les adultes dans les cours d’école. Et qui malgré tout ce qui est mis en place au sein de l’école ne change pas d’attitude. N’ayez pas d’inquiétude pour les enfants relevant de la MDPH ou autre. Un directeur tient à ses élèves. Le but est de faire avancer une école pour le bien de tous … il faut avoir confiance aux enseignants comme c’était le cas avant pour que les choses avancent positivement. Courage à tous.

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    • Vous avez entièrement raison même si parfois il y’a des ratés heureusement que l’école est la !

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  • Christophe NÈDE

    Oui, les troubles du comportements reconnus Mdph et dont l école veut ses débarrasser alors qu ils sont victimes d Aesh absents, vont subir entre rejet et stigmatisation. Surtout quand le psys scolaire n est jamais présent aux Ess. Notre enfant à soit disant une orientation en Ueea, sur réponse verbale à la CDAPH. Donc on ne sait pas où il va à la rentrée…. Avec une direction d école qui ne donne pas le livret scolaire. Ou va T ON ?

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    • Bonjour Monsieur,
      Soyez certain que votre enfant ne se résume pas à un livret de compétences. Résumer un enfant à des cases cochées n’est pas toujours enviable. Les enseignants quoi que vous en pensiez font du mieux qu’ils peuvent avec les moyens qui leur sont donnés (Aesh non remplacées, psychologues scolaires, maître E… surchargés et peu présents…) et des classes souvent chargées avec d’autres enfants dans le même cas que le vôtre. Je comprends votre agacement. La meilleure des solutions et de parler avec l’équipe enseignante ouvertement de vos préoccupations. Bon courage à vous.

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  • Christophe NÈDE

    Si vous n êtes pas parent d enfant Mdph, vous ne pouvez comprendre ce qui se passe. C est nous qui nous bâttons pour l intervention de l enseignante E dans l école départementale ds l école. Nous payons une enseignante E tsa et Dys sur le temps scolaire, nous allons jusqu’à la main courante pour une aide humaine non affectée à la pause méridienne. Etc….

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  • Exclure est-ce la solution ou un pis-aller ? Notons tout d abord qu’en collège les exclusions, possibles depuis longtemps, ne resolvent rien si la mobilisation et des familles, et des services socio-médicaux, et de l’institution scolaire, ne sont pas à la hauteur pour comprendre la nature des difficultés ou du trouble qu’un enfant porte au point de perturber le climat d une classe ou d un etablissement.
    Exclure en ecole primaire, il en sera de même. De telles situations sont les symptômes de contextes à dominante ou/et familiale, scolaire, institutionnelle, sociale, dans lesquels le ou les enfants sont en souffrance. Un enfant securisé dans sa tête grandit, communique et apprend « normalement ». Un enfant « victime » ou « bourreau » souffre ou/et fait souffrir… Et ce n’est pas inscrit dans les gènes… mais dans la situation de relations humaines systémiques compliquées. Les adultes sont responsables. Ils ont normalement la maturité et la conscience de ce qui est bon, bien et juste pour les enfants. Le problème est bien à ce niveau et pas à celui de l’enfant. Exclu, sera-t-il en capacité de mieux comprendre ce qui l’agite ? Couper de ses pairs va t il pouvoir s apaiser, se sécuriser durablement puis retrouver un contexte scolaire positif ? Evidemment non ! L’exclusion, seule, protège un temps l’école mais ne resoud rien.

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    • C’est bien pour ça que l’exclusion devrait s’accompagner d’un suivi psychologique et/ou d’une réorientation (selon le niveau scolaire. )

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    • Les services sociaux médicaux ont d autres choses à faire que de faire le travail des parents.

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  • Bonjour ,
    C’est juste magique de voir les personnes tout melanger . Je suis bien contant de voir les gens raler des qu’on touche un truc dans nos ecoles . Vivent les ecoles privees , au moin ils ne ce font pas du vent sur la bite comme vous tous . Une eleves perturbe il degage point final . L’ecole doit redevenir un sanctuaire ou les parents n’ont rien a dire et ou les enfants ferme leurs bouche et bosses .
    Il est ou le temp ou tu te prenner une gifle a l’ecole et quand tu rentrer chez toi tu en prenner une deuxieme sans meme expliquer mdr .
    Vous pouvez continuer a vous renifler le cul tous en rond . Mais avec un budget de 77 milliard d’euro presque le double de l’armee on est quand meme bon dernier dans tout les classement mondiaux . ( j’ecrit moi meme comme un clando) .
    Vous etes tous des nases .

    Répondre
    • Je suis hélas d’accord
      Mais un enfant en échec pour des raisons psy (et du coup:exclu du système scolaire) doit pouvoir trouver une classe spécialisée pour l’accompagner malgré son trouble et lui permettre de suivre une scolarité jusqu’à son terme. Après si rien n’est proposé de concret et de fiable envers ces enfants en détresse avec leurs parents ce n’est hélas pas de la faute des PROFESSEURS !!! Qu’on se le dise.

      Répondre
  • Moi mère au foyer
    je juge cela favorable car il fau bouger les choses .
    des enseignants qu’il perdons leurs vies acose des enfants très perturbé dans des écoles publiques s’est pas normal après pour les enfants avec trouble psychologique ya des centres spécialisés ou allégé spécialisés pour les enfants qu’il souffrent d’otiste la encore il devrait exister des centres spécialisés pour enfants ou adolescents qu’il souffrent d’otiste léger. Mes en ce qu’il et d’un enfant ou ado qu’il et tout à fait normale sans problème de santé qui et très déséquilibré en classe et qu’il porte à teinte au camarades et au enseignants croyez-vous pas qu’il et plus préférable de chercher son problème ou son soucis car ya des problèmes qu’il affectent moralement et cette nouvelle restrictions va plutôt aidé à chercher le soucis de l’enfant ou lado. Acose qu’il sera prise en charge par des soins et psycholoque et chercher d’où vient ce comportement irrespectueux et cette violence on vie dans un monde de drogue très dure et très facile à ce procurer et cela fait qu’il et de plus en plus de jeunes qu’il ce détruit ainsi dans leurs foyers s’est la déséquilibration totale car les parents devraient aussi plus que d’habitude surveillé leurs enfants des la primaire car aujourd’hui ya d’âge pour toucher à des choses qu’il était autrefois à une limite d’âge aujourd’hui le téléphone portable a bousillé les cerveau des plus en plus jeunes ya dès enfants des bébés qu’il possède des téléphone pour soi disant une petit sansonnet ou pour qu’il guette son deseinimer préféré pour ne plus l’entendre pleurer où pour qu’il ouvre là bouche pour lui donner à manger esque s’est normal cela aujourd’hui les parents eux même à plus le pouvoir à dominé sur son propre enfants s’est plutôt l’enfant qu’il va choisir s’est décision au lieu du parents. Alors parents soyons plus stric et ferme en ce qu’il et du téléphone et l’éducation de l’ordre dans vos foyers car un bienfaits commence chez soit pour ce qu’il et de son enfant ya pas de prix Basque de négligé son enfants sa des conséquences dramatique pour sa vie et sa vous rend malheureux quand sa touche nos enfants on n’est malheureux toute notre vies. Svp prenez les bonnes résolutions sans plus tarder et la nouvelle restrictions à l’école et aussi pour aidé vos enfants en difficulté qu’il ne veut pas expliquer mes qu’il agit en mouvement impoli et inapproprié déséquilibré les psycholoque seront la pour savoir ce qu’il ce cache derrière ce comportement ci ce drogues ci souffrent ou autres problème familial le divorce qu’il et aussi un choc émotionnel pour s’éteint enfants. Les problèmes familiales qu’il on des percussion sur les enfants ya beaucoup de choses la mauvaise fréquentation surveillé plus que jamais vos enfants des plus jeunes âges sa serait déjà la meilleure solution et prenez le plus de temps possible pour vos enfants voilà mon conseil en tant que maman et grand-mère d’une famille nombreuses.

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  • En tant qu’enseignante, je peux vous dire qu’on (99% d’entre nous) faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour gérer nos classe. Mais il faudrait savoir si notre rôle premier est d’éduquer ou d’instruire. Il y a un moment où le rôle de l’école s’arrete
    Cette mesure concerne à mon sens les enfants « classiques », non diagnostiqués (autistes, TDA, etc…) mais qui « pourrissent » une classe entière ou des élèves. À un moment, il faut que les parents ouvrent les yeux, se prennent en main et trouvent leurs solutions. L’école n’est pas l’assistance sociale.

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    • Y a qu’à… faut que… Les parents n’ont qu’à… il faut qu’ils… Incantations vaines et stériles, au demeurant depuis de nombreuses années. Si c’était aussi simple, des aménagements et dispositifs, synonyme de résolutions des problèmes, auraient été mis en oeuvre depuis longtemps… Personne (parents ou enseignants) ne se satisfait d’emmerdements à répétitions et pourtant ils perdurent et même s amplifient. Autrefois , pour les enfants « classiques » normaux mais agités, il y avait des internats disciplinaires, des classes spécialisées tristes « dépotoirs » ou aussi l’école buissonnière, dont la recherche scientifique a montré les multiples méfaits durables. Mais, les savoirs en ces domaines ne servent à rien,. Y a qu’à… faut que…, n est-ce pas ?
      Par ailleurs, autre enseignement contemporain : l’instruction participe de l’éducation intellectuelle, morale et comportementale d’une personne, et corrélativement, de bons principes éducatifs en classe et en famille favorisent une instruction riche et solide. Bien sûr, celà demande d’entrer dans la compréhension du mystère qu’est une relation d’enseignement (et en fait qu’est toute relation humaine), sauf si l’on considère que l’on éduque des enfants comme on dresse des chiens de cirque…

      Répondre
  • Comme si 5 jours d’exclusion suffisaient à recadrer un élément perturbateur et perturbé. Le 6e jours il est prêt à poursuivre ? Exclusion avec un suivi psychologique et/ou réorientation . C’est toute une classe qui subit tout les jours de l’année contrairement aux professeurs de passages. L’académie ne devrait à pas avoir à intervenir et plutôt à faire confiance à ses responsables d’établissements.

    Répondre
  • Bjr,
    Solutions proposées :
    1/ Dissoudre et interdire toutes les assoc de parents d’élèves.
    2/ Redonner les pouvoirs aux spécialistes de l’éducation scolaire c-a-d les instits et profs.
    3/ Rétablir les notes, les dictées, etc…etc.. les vraies valeurs quoi..
    et peut être que la France reviendra dans les premières places du classement PISA ?!?!
    Cdlt
    Signé : un ancien prof (75 ans)

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    • Ajoutons si vous le voulez bien :
      – Rétablir le bonnet d’âne et les bons points, bâton et carotte outils d’enseignement du XIX ème siècle,
      – Ré-instaurer les classements mérito-vexatoires,
      – Imposer l’illusion de l’uniforme à l’école pour masquer les différences sociales qui, sorties par la porte reviennent par la fenêtre,
      – Promulguer le retour au coup de règle sur le bout des doigts (que j ai connu) quand la transgression, l’insolence ou le bavardage devient insupportable… au professeur.
      – Permettre l’exclusion de 5 jours pour les « sauvageons en herbe » puis définitive en cas de récidives (On y va tranquillement, pas d’inquiétude sur ce point).
      Bien sincèrement.
      Un ancien professeur (70 ans)

      Répondre
  • Et bien , beaucoup de commentaires…..
    Et si, il faudrait peut-être se poser la question du  » pourquoi cet élève est infernal et ingérable et….. »
    Peut être que travailler quelques six heures par jour à un bureau avec une bonne moyenne de 24 personnes à côté de soi, est pour certains enfants ou jeunes quasiment insupportable….. Pouvoir travailler tranquille dans une autre pièce, avec de l’aide si besoin….. pouvoir travailler dehors dans des activités manuelles , de jardinage, sportives….. décompresser de cette salle de classe…. Apprendre autre chose, autrement ….évidemment, cela demande quelques moyens

    Répondre
    • Suis d’accord…
      Dans cette longue discussion qui avive des réactions tout azimut, je comprends que tout le monde réagi comme si réunion d’équipe éducative, dont les parents, signifiait d’emblée l’exclusion…Je pense que peu d entre elles mèneront jusqu’à l’exclusion. Il s’agit surtout d’un point fort qui renforce le souhait du travail autour de la parentalité et des droits et devoirs de chacun….que les responsabilités partagées, des enseignants, des élèves, des parents soient bien comprises de chacun….en espérant que chacun joue le jeu….pour une seule chose, la réussite de l’élève dans son parcours scolaire….

      Répondre
  • Chers parents !! Il faudra donc trancher un jour et on va y venir avec un système d’éducation privé à l’américaine et vous aller l’avoir puisque vous ne faites que critiquer le travail de nos chers professeurs. Donc ce sera simple les parents « incompétents » dans leur rôle éducatif n’ayons pas peur des mots (dans cette case figurent tous les parents incapables d’éduquer leurs enfants même ceux touchant la prime de rentrée scolaire…bien évidemment 😊)
    Et les autres, plus soucieux du véritable devenir scolaire de leurs enfants devront hélas payer des écoles où le réel résultat du travail éducatif scolaire sera attentif et suivi.
    En clair, on va devoir séparer les garderies d’un côté et laisser les professeurs là où ils sont attendues c’est à dire dans de vraies Ecoles.
    C’est malheureux je vous l’accorde, mais ce processus est déjà d’actualité hélas

    Répondre
    • Cher Monsieur,
      Voulez vous dire que l’école française étant gratuite ce n’est pas une vraie école? Les maternelles sont-elles des garderies? Je peux vous dire que les professeurs de maternelle sont de vrais professionnels avec un programme scrupuleux à suivre…

      Répondre
  • Il ne se passera rien de plus car aujourd’hui les enseignants et leurs représentants craignent de se faire trucider à la sortie de l’école ou ailleurs. C’est bien triste qu’il n’y ait plus aucun respect 😡😡😡

    Répondre
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