Directeurs et directrices d’école : le ministère estime avoir déjà fait le nécessaire
Une réponse très attendue
Depuis plusieurs mois, députés et sénateurs interpellent le ministère de l’Éducation nationale sur la situation des directeurs et directrices d’école. Tous soulignent le poids grandissant de leurs missions, souvent assumées en plus d’une classe à plein temps. La profession espérait un nouveau signal fort : davantage de temps, de moyens et une véritable reconnaissance de cette fonction essentielle au bon fonctionnement des écoles.
Le ministère rappelle les avancées récentes
Dans sa réponse officielle, le ministère reconnaît l’ampleur et la complexité du rôle des directeurs d’école, mais rappelle que plusieurs mesures ont déjà été mises en place ces dernières années. La création d’un véritable statut de directeur ou directrice d’école par la loi du 21 décembre 2021, ainsi que ses décrets d’application publiés en 2023, ont permis selon lui d’améliorer les conditions d’exercice de la fonction.
Des revalorisations et décharges déjà accordées
Le ministère détaille plusieurs avancées :
- Une bonification d’ancienneté de trois mois par an pour les enseignants exerçant cette fonction.
- Une augmentation du nombre de jours de décharge pour la quasi-totalité des directeurs, en particulier dans les petites écoles.
- Des revalorisations salariales : nouvelle bonification indiciaire, primes adaptées à la taille de l’école, et indemnité de sujétion spéciale portée à 2 970,62 € pour les écoles de 1 à 3 classes, 3 370,62 € pour les écoles de 4 à 9 classes et 3 770,62 € pour les écoles de 10 classes et plus.
Aucune nouvelle mesure à venir
En conclusion, le ministère considère que ces améliorations suffisent à reconnaître et accompagner les directeurs et directrices d’école dans leurs missions. Un message perçu comme une fin de non-recevoir par beaucoup d’enseignants, qui espéraient une revalorisation supplémentaire, notamment en termes de temps de décharge ou de rémunération.

Une déception partagée sur le terrain
Sans vouloir opposer directeurs et enseignants sans mission spécifique, nombreux sont ceux qui estiment qu’une revalorisation globale de la profession reste indispensable pour enrayer la crise d’attractivité du métier. Pour l’heure, aucune annonce ni promesse ne va dans ce sens.
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Et si on faisait avec ce qu’ils nous donnent comme salaire et temps de travail, est ce que les écoles tiendraient toujours ?
Et si les enseignants adjoints faisaient de même est ce que l’éducation nationale tiendrait encore ?
Je pense que non.
Nous tenons tous et toutes les écoles à bout de bras, mais comme nous sommes des fainéants toujours en vacances, il se pourrait qu’un jour tout s’effondre sauf le privé peut-être, d’où le fait que notre cher nouveau ministre y scolarise ses chérubins.
Désabusée je suis depuis longtemps et certainement pour toujours avec ce genre d’annonce.