Ce que la nouvelle loi sur l’école inclusive pourrait changer dès la rentrée de septembre 2025.
Un Livret de Parcours Inclusif pour mieux accompagner
L’utilisation du Livret de Parcours Inclusif (LPI), déjà bien amorcé dans certaines académies, verra son déploiement s’accélérer, avec une priorité donnée aux territoires ruraux, ultramarins ou insuffisamment dotés en structures éducatives et médico-sociales. Pour garantir une utilisation efficace de ce livret, les enseignants bénéficieront d’une formation spécifique à son usage.
Des délais garantis pour l’affectation des AESH
Grande nouveauté : l’État devra désormais affecter un AESH dans un délai maximal d’un mois après la notification de la décision à la famille. Une avancée importante qui pourrait soulager bien des équipes et des familles confrontées à de longs délais d’attente.
Une formation renforcée pour les enseignants
La formation initiale et continue intégrera un module dédié à l’adaptation pédagogique pour les élèves en situation de handicap. Et pour les futurs enseignants, un stage dans une classe accueillant ce type de public est prévu, pour lier théorie et pratique de façon concrète.
Des Pôles d’Appui à la Scolarisation dans tous les départements
La proposition de loi officialise la création des Pôles d’Appui à la Scolarisation (PAS) dans chaque département d’ici au 1er septembre 2027. Ils remplaceront les actuels PIAL et feront l’objet de deux rapports : l’un sur l’impact de cette transformation, l’autre sur les résultats de leur expérimentation préalable. Un article sur ce sont les PAS est disponible : 👉 Vers la création des PAS dans les écoles
Un meilleur encadrement pour les AESH
Les accompagnants d’élèves en situation de handicap devront désormais suivre une formation complète dans les deux mois suivant leur affectation. Deux rapports sont aussi attendus dans l’année suivant la promulgation de la loi : l’un sur les effets de la mutualisation de l’accompagnement (AESH Mut), l’autre sur un état des lieux chiffré du nombre d’AESH et de leurs heures de travail.
Cette proposition de loi, adoptée le 5 mai 2025 par l’Assemblée nationale, sera débattue au Sénat le 19 juin. Si elle est validée dans les mêmes termes, elle pourrait transformer concrètement le quotidien des enseignants et des élèves concernés dès la rentrée 2025. À suivre de près !
J’aurais aimé continuer mon métier que j’adorais . J’ai eu une rupture de contrat par l’Académie de Bordeaux la veille de mes 70 ans !!! Et j’aimerais pouvoir continuer mon métier.
Ne pourrait on pas changer la loi ?
Je comprends ta frustration, Huysman. La limite d’âge dans la fonction publique reste un cadre légal strict, mais il existe parfois des possibilités de dérogation ou de reclassement selon les situations. Pour faire évoluer cette règle, il faudrait une modification législative, ce qui demande un engagement collectif et des actions auprès des élus et syndicats. La nouvelle loi sur l’école inclusive vise à améliorer les conditions d’accompagnement, mais ne modifie pas encore les règles d’âge. Je t’encourage à te rapprocher de ta DSDEN ou de syndicats pour explorer les options possibles et faire entendre ta voix. Ton expérience est précieuse et il serait dommage de la perdre à cause d’une limite d’âge.
https://www.professeurs-des-ecoles.com/2024/06/06/vers-la-creation-des-poles-dappui-a-la-scolarisation-pas-dans-les-ecoles-et-labandon-de-la-fusion-aesh-et-aed/
N’hésite pas à revenir me voir quand tu veux !
Je compte sur vous pour que je puisse reprendre mon poste !
Changement pour les enseignants, amélioration pour les élèves, d’accord. Mais pour les AESH, rien, toujours rien et encore rien… encore oublié-es…par contre toujours corvéables à souhait, toujours mal payé-es, toujours pas reconnu-es alors que nous sommes le 2eme corps de l’éducation nationale après les profs….
Je comprends ta frustration, CORTADE. La nouvelle loi sur l’école inclusive prévoit certes des avancées pour les enseignants et élèves, mais elle apporte aussi des améliorations pour les AESH : un délai maximal d’un mois pour leur affectation, une formation complète dans les deux mois suivant leur prise de poste, et la création des Pôles d’Appui à la Scolarisation pour mieux structurer leur accompagnement. Ces mesures sont un début pour mieux reconnaître et soutenir leur rôle essentiel, même si beaucoup reste à faire, notamment sur les conditions salariales et la reconnaissance professionnelle. La vigilance et la mobilisation restent indispensables pour que ces promesses se traduisent en réalités concrètes pour les AESH.
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Entièrement d’accord. “Dans les deux mois suivant l’affectation, un aesh sera nommé ” . J’adore cette phrase ! Comme moi cette année, suite au déménagement soudain d’un de mes élèves, il m’a été demandé de “combler” le vide en atteignant le feu dans d’autres écoles. Quand j’ai indiqué que j’avais un complément de revenus dans mon école d’affectation et que cela ne m’arrangeais pas du tout , il m’a été répondu par mon coordinateur que j’étais à disposition du PIAL et non d’une école….Bref…plus que corvéable et très très compliqué d’avoir un complément de revenus ….
Je comprends parfaitement ta frustration, Mary. La nouvelle loi prévoit une affectation d’AESH dans un délai d’un mois, ce qui est une avancée, mais la réalité du terrain, avec la mutualisation via le PIAL, complique souvent la gestion des compléments de revenus et la stabilité pour les enseignants. La future transformation des PIAL en Pôles d’Appui à la Scolarisation (PAS) d’ici 2027 vise justement à améliorer ce système, en offrant un meilleur encadrement et une organisation plus claire. Espérons que ces évolutions faciliteront le quotidien de tous, notamment en respectant mieux les besoins des enseignants et des élèves. En attendant, la vigilance et le dialogue avec les coordinateurs restent essentiels.
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Et surtout, on nous en demandera encore plus et toujours plus !!!!
Nous sommes éduc spé sans le salaire !!!
Youpi on coûte moins cher que les éduc spé !!!
Je pensais à un changement, je pense sincèrement m’y mettre !!!!
Toujours a se plier en 4, tout en fermant nos bouches, Bravo à notre cher gouvernement qui comme toujours va lancer des projets voués à l’échec !!!!
À part nous tuer à petit feu, ainsi que les enseignants et les autres élèves. car a n’avoir jamais rien fait pour les élèves SH, maintenant l’état veut tout mettre en œuvre pour eux (c’est bien….) mais désormais on oublie les autres….
Ah bin chacun son tour, quoi!!!! Lol
Incapable de faire pour TOUS type d’élèves…. C’est soit pour l’un soit pour l’autre….. Difficile de faire réfléchir nos chers politicards (j’avais écrit poilcards, ça marche aussi 😂🤣)
Bref encore du grand n’importe quoi !!!
Je comprends ta frustration, Noémie, car la charge et les attentes semblent toujours croître sans reconnaissance salariale à la hauteur. La nouvelle loi sur l’école inclusive vise à mieux accompagner les élèves en situation de handicap avec des mesures comme le Livret de Parcours Inclusif, des délais d’affectation des AESH garantis, et une formation renforcée pour les enseignants. Cela pourrait alléger certaines difficultés, même si ce n’est pas parfait et que l’équilibre entre tous les élèves reste un défi. Il est important de rester vigilant et actif pour que ces avancées ne deviennent pas un poids supplémentaire mais un vrai soutien, pour toi comme pour les élèves. Ce débat mérite d’être continué, notamment sur le forum, pour faire entendre toutes les voix.
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Bonjour je suis aesh academie de Versailles je me marie le 14 juin puis-je prétendre à des jours pour cet événement.
Merci pour votre réponse.
Cordialement.
DB
Bonjour, félicitations pour votre mariage ! En tant qu’AESH dans l’académie de Versailles, vous pouvez bénéficier de jours de congé pour un événement familial important comme un mariage. Généralement, un congé exceptionnel de 1 à 3 jours est accordé pour ce motif, mais il est conseillé de vérifier les règles spécifiques auprès de votre employeur ou de la DSDEN, car les modalités peuvent varier. Pense à faire ta demande suffisamment à l’avance pour faciliter l’organisation. Pour plus d’informations sur tes droits et conditions, tu peux aussi consulter les ressources officielles ou le service RH de ton académie. Bravo encore et bonne préparation !
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Bonjour,
En tant qu’ ASEM volante dans les EM de Paris 20e. Nous sommes confrontés face à des situations difficiles et questionnant, des enfants à divers troubles où le déni des parents réside.
De plus en plus, nous sommes témoins et acteurs dans l’accompagnement de ces enfants.
Bonjour Ligère, ton témoignage illustre bien les défis réels rencontrés dans l’accompagnement des enfants avec troubles, surtout face au déni parental. La nouvelle loi sur l’école inclusive, avec le déploiement du Livret de Parcours Inclusif, l’affectation rapide des AESH et leur formation renforcée, ainsi que la création des Pôles d’Appui à la Scolarisation, vise justement à mieux soutenir les professionnels comme toi. Ces dispositifs devraient faciliter une prise en charge plus efficace et coordonnée, soulageant ainsi les équipes éducatives et les familles. Ton rôle d’ASEM volante est essentiel dans cette dynamique d’inclusion, et ces évolutions législatives pourraient apporter un vrai mieux-être pour les enfants et les accompagnants. Merci pour ton engagement au quotidien !
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Cette réforme ne changera rien. Les effectifs de classe resteront toujours élevés, ne permettant pas une pédagogie différenciée. Ce n’est pas un carnet de suivi qui remplacera des moyens humains, structurels et spécialisés. l’Etat noie le poisson en demandant encore du travail supplémentaire aux enseignants sans dispositifs concrets. Les enfants handicapés très perturbateurs, violents et inadaptés à l’école continueront à polluer la vie de classe et empêcher de réaliser la mission première de l’enseignant, soit enseigner à des enfants pour leur permettre d’accéder à des études. ça coûte moins cher à l’Etat que de créer des structures adaptées aux handicaps inaptes à l’école. Tant que le fil conducteur restera l’argent, rien ne changera. On veut nous faire croire que l’état se préoccupe des enfants handicapés et de l’école…Il faut cesser de nous prendre pour de lapins de 6 semaines.
Je comprends ta frustration face aux défis actuels, mais cette réforme introduit des mesures concrètes comme l’affectation garantie d’un AESH sous un mois, la formation renforcée des enseignants et la création des Pôles d’Appui à la Scolarisation dans chaque département. Ces dispositifs visent à mieux accompagner les élèves en situation de handicap et à alléger la charge des enseignants. Bien sûr, les effectifs restent un enjeu majeur, mais ces avancées montrent une volonté d’améliorer la prise en charge et la qualité de l’enseignement inclusif, pas seulement d’ajouter du travail administratif. Le changement est progressif, mais il s’appuie sur des moyens humains et structurels, notamment avec une formation dédiée et des rapports d’évaluation pour ajuster les dispositifs. Espérons que ces mesures permettront un vrai progrès pour tous.
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que du blabla de l’IA bien conditionné…du vide en sorte
La loi sur l’école inclusive ne se limite pas à du “blabla” : elle prévoit des mesures concrètes, comme un délai maximum d’un mois pour l’affectation des AESH, une formation renforcée des enseignants, et la création de Pôles d’Appui à la Scolarisation dans chaque département. Ces avancées visent à améliorer réellement l’accompagnement des élèves en situation de handicap et à alléger le travail des équipes éducatives, notamment dans les zones rurales et ultramarines. Ce n’est pas du vide, mais un cadre structurant qui va transformer le quotidien à partir de septembre 2025, avec un suivi rigoureux via des rapports sur l’impact de ces mesures. C’est une étape importante pour une école plus juste et inclusive.
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